Il n’a pas d’hélice hélas ….C’est la qu’est l’os ?

Ce qui différencie un planeur d’un avion en premier lieu, c’est bien entendu l’absence de moteur ! Mais la différence ne s’arrête évidemment pas là. D’un point de vue esthétique, le planeur possède de grande ailes minces dont l’envergure va de 15 mètres jusqu’à 26 mètres ! Sa conception autour de lignes fines et élégantes lui attribue les performances aérodynamiques les plus abouties parmi l’ensemble des aéronefs existants.

Narbonne planeur

Vue générale d’un planeur en vol

Qu’ils soient monoplaces ou biplaces avec doubles commandes, la plupart des planeurs actuels sont en matériaux composites constitués par des fibres de verre ou carbone, et de la résine, recouvert par du gel-coat qui lui donne sa couleur blanche. On trouve encore des planeurs de conception plus ancienne, fabriqués en bois et toile, et plus rarement, entièrement métalliques.

Le planeur est constitué d’un fuselage au niveau duquel se rattachent les ailes. Il comporte un des empennages sur la partie arrière constitués par un plan horizontal, la profondeur, et un plan vertical constituant la dérive. Les ailes et empennages comprennent des gouvernes qui permettent au planeur d’évoluer dans les airs (voir schéma ci-dessous).

L’avantage non négligeable des planeurs réside dans leur capacité à être démonté, et ainsi être transporté dans une remorque, par exemple après un atterrissage dans un champ ou tout simplement pour le convoyer par la route !

Parmi les paramètres caractérisant les performances d’un planeur, on parle souvent de « finesse maximale« . Cette donnée indique la distance  que l’engin est capable de parcourir pour une perte d’altitude de 1000 mètres en air calme (sans vent, ni turbulences,ni ascendances). Par exemple, un planeur de finesse maximale 45 pourra parcourir 45 km en perdant 1000 mètres d’altitude, soit une distance parcourue 45 fois plus importante que la hauteur perdue !

Le planeur c’est pas sorcier !